Les instruments bruyants sont préférés aux autres par les Chinois ; ils en font un tel vacarme, qu’une oreille européenne ne peut le supporter. Ce penchant pour l’éclat de sons leur a fait imaginer différentes sortes de trompettes dont les unes de petites dimensions produisent des sons aigus; et les autres, plus grands des sons graves de timbres divers.

Les Chinois ne cherchent pas à varier les intonations de ces instruments, leur habileté ne va pas au-delà d’une ou deux notes, qu’ils font vibrer avec effort, et qu’ils répètent sans cesse. Les sons de plusieurs trompettes de forme et de grandeurs différentes, qu’ils associent, ne sont pas combinés pour former une harmonie quelconque. Leur réunion produit au contraire une affreuse discordance dont de Guignes, Macartney et d’autres voyageurs ne parlent qu’avec dégoût. On range dans le nombre des trompettes un grand tube en bois, long d’un mètre, et terminé par un pavillon ; mais cet instrument se joue avec une anche et conséquemment, n’appartient pas à la classe dans laquelle il a été placé. Nous avons ici des formes diverses de trompettes chinoises.

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